Après l’échec de la première ronde de pourparlers, les parties ont participé à un processus de conciliation pour trouver un terrain d’entente. Mais cette démarche s’est conclue par un échec.
« L’employeur n’était pas au rendez-vous devant le conciliateur. Il est demeuré campé sur ses positions. Suite à notre vote, peut-être que nous aurons plus d’écoute de la part de l’employeur. La Ville doit comprendre que les membres trouvent les offres insuffisantes, que les deux syndicats sont solidaires et appuient à l’unanimité leur comité de négociations », ont déclaré conjointement la présidente des cols blancs, Nathalie Roussel (SCFP 1930) et Pascal Langlois, président des cols bleus (SCFP 2589).
En décembre 2013, les syndicats avaient donné le mandat de négocier, en commun, deux points d’importance : la pérennité du régime de retraite et le pourcentage d’augmentation salariale.
« Je crois fermement qu’il y a encore une possibilité de trouver une entente à la table de négociation. Nous sommes prêts à nous rasseoir et reprendre les discussions. La question demeure cependant : est-ce que l’employeur, lui, est prêt ? », se demande la conseillère syndicale au dossier, Charlaine Sirois.