La Coalition réagit à la parution d’un sondage Léger (http://www.rpcu.qc.ca/pdf/sondage_rpcu_aout_2013.pdf) pour le compte du Regroupement provincial des comités d’usagers montrant que 44% des québécois seraient prêts à payer davantage pour des services de santé et de maintien à domicile.
Pour la Coalition solidarité santé, les soins et services à domicile font partie du réseau public de services sociaux et de santé. Le fait de changer le lieu de leur prestation ne change pas la nature ni l’objet de la prestation, mais vise à utiliser l’endroit le plus adéquat pour les personnes ayant besoin de l’aide. Pour cette raison, la Coalition considère que les soins et services à domicile doivent faire l’objet de la même couverture que ceux prodigués dans les institutions du réseau public, et être financés de la même façon.
« Il est pour le moins curieux que le sondage ne fasse aucune allusion à la part des entreprises quand il demande qui devrait assumer les coûts », se questionne Jacques Benoit, coordonnateur de la Coalition.
Pour la Coalition, tous les soins et services déterminés par les besoins, parce que ce sont des services sociaux et de santé, doivent être gratuits à l’usage (aucune tarification) pour tous et toutes, et financés comme c’est le cas actuellement via des impôts progressifs aux individus et aux entreprises.
La Coalition rappelle que la gratuité à l’usage favorise l’intégration et la continuité des soins et services tout en allégeant sensiblement leur gestion administrative et financière. Des services publics sociaux et de santé permettent un meilleur contrôle de la qualité, en assurant une plus grande sécurité aux personnes bénéficiaires et aux personnes prestataires.
À propos de la Coalition solidarité santé.
La Coalition Solidarité Santé regroupe une quarantaine d’organisations syndicales, communautaires, féministes et religieuses. Depuis sa fondation en 1991, ses actions ont toujours été motivées par la défense du droit à la santé pour l’ensemble de la population québécoise, et ce, sans égard au statut ou au revenu des citoyennes et des citoyens. Elle défend le caractère public, la gratuité, l’accessibilité, l’universalité et l’intégralité des services de santé et des services sociaux.