Le Syndicat souhaite que monsieur Legault tire des leçons des politiques actuelles du gouvernement libéral qui, en voulant assainir les finances publiques, a entrainé un désengagement de l’État et la mise en place d’une fonction publique comprenant davantage de personnel d’encadrement, alors que le nombre d’employés offrant les services à la population diminue.
En effet, au cours des 5 dernières années, des milliers de fonctionnaires et d’ouvriers ont pris leur retraite et n’ont pas été remplacés dans les ministères et organismes alors que le nombre de cadres explose. « Il faut se rappeler qu’à son départ de la politique en 2009, monsieur Legault souhaitait que le Québec s’attaque à ses vaches sacrées. Nous lui demandons de nouveau comment il entend faire pour réduire les budgets des ministères et organismes sans nuire aux services à la population.
Il faut éviter qu’il n’y ait trop de chefs et pas assez d’Indiens », soutient Mme Martineau. Un des seuls points où le SFPQ est en accord avec la Coalition dans son manifeste est la valorisation de l’usage de la langue française. Finalement, la présidente générale estime que la nouvelle Coalition devra proposer des idées davantage progressistes pour rejoindre les Québécoises et les Québécois.
« Si monsieur Legault et son groupe souhaitent se démarquer de la mouvance actuelle en faveur des idées de droite qui attirent son lot de croyants, mais d’incrédules aussi, il devra inclure, dans sa vision de l’État, l’amélioration des services publics à la population », conclut Lucie Martineau