Des émissions polluantes scandaleuses de Glencore dans l’air de Québec et de Rouyn-Noranda, à la filière batterie au Centre-du-Québec et en Montérégie en passant par l’inaccessibilité du transport collectif dans Lanaudière et à Montréal, des groupes communautaires ont mis de l’avant toute la semaine d’importants enjeux climatiques étroitement liés à nos conditions de vie.
« Nous exigeons des engagements pour les gens et de l’environnement plutôt que de favoriser les profits des entreprises privées. Par exemple, la transition énergétique ne doit pas devenir un prétexte pour dérouler le tapis rouge aux multinationales et pour privatiser Hydro-Québec. Au Québec, 1 personne sur 7 n’arrive pas à payer sa facture d’électricité. C’est cette réalité qui devrait être au cœur des décisions. » mentionne Valérie Lépine, co-coordonnatrice au MÉPACQ.
Face à l’inaction des gouvernements, il nous faut hausser le ton pour que la lutte contre les inégalités et la crise climatique soit une priorité avant les profits. Le prochain grand rendez-vous est le 27 septembre prochain. À cette même date, il y a 5 ans, des centaines de milliers de personnes partout dans le monde descendaient dans les rues pour le climat. À l’image des mobilisations de 2019, toutes les régions à travers le Québec sont invitées à organiser des rassemblements.
« Cinq ans après ces mobilisations historiques, nous voyons plus que jamais les impacts des changements climatiques sur les inégalités. Malgré ce sombre constat, notre colère, notre détermination et notre espoir ne sont que plus vifs, rendez-vous dans la rue le 27 septembre prochain ! » affirme Valérie Lépine.
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