De plus, après deux décennies d’utilisation du concept d’accommodement raisonnable pour des motifs religieux, la FTQ considère qu’il est sain d’ouvrir un débat sur l’inscription dans les lois de ce concept et sur son encadrement.
« Lors de la crise des accommodements religieux entre 2007 et 2009, rappelle le secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer, notre organisation s’était clairement prononcée sur la nécessité d’encadrer l’utilisation du concept d’accommodement raisonnable à des fins religieuses. La FTQ se réjouit que le gouvernement se soit décidé à agir en ce sens. »
« Le débat se déroule dans nos rangs et aucune décision n’a encore été prise, notamment en regard de la proposition d’interdire le port de signes religieux, une proposition qui ne fait pas l’unanimité. Cependant, la FTQ est contre l’interdiction totale du port de signes religieux ostentatoires. Par contre, la FTQ souhaite que les emplois en autorité soient clairement laïques. Un document de consultation circule au sein de nos syndicats affiliés et nous prendrons le temps d’en arriver à une position bien réfléchie après l’étude approfondie du projet de loi », conclut Daniel Boyer.
Ainsi, sur le reste du projet de loi, la FTQ réserve son opinion et procédera à ses consultations habituelles auprès de ses syndicats affiliés. Enfin, La FTQ sera présente à la commission parlementaire pour y faire part de ses réflexions