Rappelons que la convention collective des 90 salarié(e)s occupant des emplois de bureau, de métiers, professionnels et techniques est échue depuis le 31 mai 2022.
Les négociations ont commencé le 29 novembre 2022 où les deux parties ont présenté leurs demandes respectives. Celles-ci ont repris dès le début du mois de janvier dernier. Mais après seulement six rencontres qui ont porté principalement sur les demandes patronales, l’employeur a fait volte-face en quittant la table de négociation et en ordonnant au syndicat de revoir ses demandes.
Ce manque de respect a engendré une réponse rapide du syndicat, puisqu’il a convoqué ses membres à une assemblée générale spéciale le 28 mars au cours de laquelle ces dernier(ère)s ont voté à 88 % en faveur de moyens de pression, incluant la grève générale illimitée.
« Nous sommes extrêmement fier(ère)s de la mobilisation, de la solidarité et de la confiance démontrées par nos syndiqué(e)s. Avec un taux d’approbation aussi massif, notre groupe est plus uni que jamais et c’est de bon augure pour la suite de la négociation », a affirmé Martin Pellerin, président du Syndicat des employé(e)s de soutien de l’INRS-Institut Armand-Frappier, SESIAF SCFP 1733.
Selon Richard Quesnel, conseiller syndical du SCFP, « l’employeur a fait preuve de mépris envers les salarié(e)s à plusieurs reprises depuis le début des discussions. D’abord en nous présentant ses demandes dans un document discutable, ensuite en s’en prenant personnellement au président du syndicat, et enfin, en ignorant les demandes formulées par l’ensemble des syndiqué(e)s en quittant la négociation le 14 mars dernier. Nous espérons que cet appui des membres permettra aux parties de reprendre les pourparlers sur de nouvelles bases ».
Il est à noter que parallèlement à cette négociation, l’INRS, conjointement avec les autres établissements du réseau de l’Université du Québec, sont en négociation actuellement avec les syndicats membres du Cartel intersyndical du régime de retraite et des assurances collectives (CIRRAC). Un des principaux objectifs de la partie patronale dans ces pourparlers est la réduction de la couverture d’assurance invalidité afin de forcer les employé(e)s du réseau à revenir au travail le plus tôt possible. Les syndicats se sont mobilisés et ont demandé, pour l’instant, la suspension du processus de négociation.
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