Par ailleurs, les représentants de la CSN tiennent aussi à rendre hommage aux travailleuses et aux travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux, ainsi qu’aux nombreux bénévoles de la commission scolaire qui sont à pied d’œuvre depuis le début de la catastrophe, apportant leur soutien professionnel à leurs concitoyens dans un contexte difficile, où toute la communauté est touchée. Pour la CSN, l’apport que les travailleuses et les travailleurs, de tous les secteurs, peuvent fournir dans de telles circonstances est plus que précieux. Malheureusement, la CSN compte de ses membres parmi les victimes et mettra son drapeau en berne dès aujourd’hui tout comme l’a proposé le gouvernement du Québec.
« Il va sans dire que cette catastrophe posent bien des questions, notamment sur les plans de la sécurité des populations et de l’environnement. Une fois de plus, nous faisons face à une aberration qui est sans conteste le produit de la dérèglementation, voire du tout au profit. S’il faut certes aujourd’hui laisser tomber la poussière et s’occuper de ceux qui ont perdu les leurs et leurs biens, les diverses autorités ne pourront néanmoins fermer les yeux sur les conséquences des choix qu’ils ont faits par le passé. Nous serons avec tous ceux qui leur rappelleront leurs responsabilités, mais surtout leurs obligations à l’égard des populations qu’ils représentent. En outre, cette catastrophe nous incite aussi à réfléchir à des modes alternatifs énergétiques pour se libérer à long terme de notre dépendance au pétrole », d’affirmer le président de la CSN, Jacques Létourneau.