« Nous sommes tout à fait conscients que ces tests n’offrent pas de garanties complètes et qu’il ne s’agit pas d’une solution miracle. Toutefois, il est fort probable que certains employés, sans le savoir, soient porteurs du virus et qu’ils continuent de travailler et de côtoyer des aînés tous les jours (certains d’entre eux circulant même entre différentes résidences). Nous devons absolument réduire au maximum les possibilités de propagation ! », mentionne Rose-Mary Thonney, présidente de l’AQRP.
Selon les dernières données fournies par le gouvernement, plus du quart des résidences du Québec (519 sur près de 2200) est actuellement affecté par la COVID-19. « Cette crise est déjà particulièrement stressante pour les aînés, mais elle l’est encore plus pour ceux qui habitent dans ces résidences, devenues depuis le début de la pandémie, des lieux à hauts risques. C’est pour cette raison que nous faisons cette demande. Comme société, nous devons pouvoir dire aux aînés que nous avons pris toutes les mesures possibles pour réduire les risques », insiste Mme Thonney.
Augmentation salariale pour le personnel de la santé
Par ailleurs, l’AQRP se réjouit de l’augmentation salariale que recevront certains travailleurs du réseau de la santé qui sont au front depuis le début la crise du COVID-19. Les détails seront annoncés plus tard aujourd’hui par le président du Conseil du trésor et la ministre de la Santé et des Services sociaux, mais nous savons déjà que les préposés qui travaillent dans les résidences privées recevront une augmentation de 4 $/heure. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour la rétention et le recrutement du personnel (particulièrement difficiles en ces temps de pandémie), mais également d’une reconnaissance nécessaire pour le travail effectué par ces « anges gardiens ».
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