Décrier le manque de respect et la lenteur du processus de négociation
Fortes, unies et résilientes, c’est ensemble que les personnes travailleuses du Front Commun ont manifesté en peignant des graffitis temporaires devant les installations de l’Hôpital de Verdun.
« Cette démonstration d’unité est le reflet des enjeux vécus par nos membres ainsi que des préoccupations importantes que nous avons dans le contexte des négociations actuelles. Le secteur public, et particulièrement le réseau de la santé et des services sociaux, fonctionne au quotidien avec des effectifs réduits. Ce n’est pas seulement à cause de la période estivale, c’est surtout parce que les conditions de travail déplorables causent une surcharge, physique comme psychologique, qui rend l’attraction et la rétention de personnel très difficiles » a déclaré la présidente de l’exécutif local de l’APTS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Julie Houle.
« Nous, d’une seule voix » est le message d’unité et de solidarité inscrit au sol à divers endroits au cours de la manifestation par les travailleuses et les travailleurs. Les personnes syndiquées en ont assez d’être considérées exclusivement comme une dépense par le gouvernement caquiste.
« Nous, les travailleurs et travailleuses, allons lutter avec la population pour maintenir un réseau de santé accessible et gratuit comme l’ont fait les travailleurs et travailleuses il y a 50 ans. En mémoire de cette lutte, nous devons nous unir pour ne pas nous appauvrir ! », s’est exclamé Samuel Sicard, président de la section locale SCFP 4628.
En distribuant des tracts visant à sensibiliser la population, les employé·e·s du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal souhaitaient rappeler à la population la gravité de la situation. Il en va de de la préservation de la qualité des soins offerts à la population montréalaise.
« Le gouvernement offre aux travailleuses et aux travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux une augmentation de salaire de 9 % sur 5 ans. Les député-es viennent de se voter une augmentation de 30 %. Cette iniquité de traitement est scandaleuse. Les syndiqué-es ne se laisseront pas faire, l’automne sera chaud », a conclu Alain Croteau, président du STTCCSMTL-CSN du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal.
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