« Québec réagit enfin et déclenche un BAPE qui freinera les ardeurs de TransCanada. Depuis son élection, le gouvernement Couillard tergiverse. Les libéraux affichent un préjugé favorable au projet de pipeline Énergie Est et laissent les représentants de TransCanada manoeuvrer avec une campagne orchestrée pour manipuler l’opinion publique. Un BAPE est le strict minimum auquel nous avons droit.
Osons espérer que le ministre Heurtel fera preuve d’intransigeance face à une entreprise qui a une très longue pente à remonter pour se refaire une réputation ! » déclare Mme Massé.
« Pour Québec solidaire, Énergie Est est un projet inacceptable, peu importent les conditions entourant sa réalisation. Nous sommes du côté des citoyens, des citoyennes et es mouvements écologistes. Devant l’inaction gouvernementale, ils ont joué le rôle de chien de garde face aux pipelines. Les travaux préliminaires de TransCanada ne doivent pas entraîner une comédie d’erreurs, dans la foulée des bourdes commises pour le projet de port pétrolier de Cacouna. »
Québec solidaire déplore que le BAPE annoncé ne tienne compte que des émissions de gaz à effet de serre de la portion québécoise du projet de pipeline. Si ce scénario se réalise, personne, au Canada, n’évaluera l’impact d’Énergie Est sur le climat.
« L’acceptabilité sociale de ce projet de pipeline n’est pas au rendez-vous, tout comme pour le renversement du pipeline 9B d’Enbridge. Les Québécoises et les Québécois savent que ce projet n’a qu’un seul objectif : permettre le développement chaotique du pétrole issu des sables bitumineux de l’Alberta. Alors que le monde entier se prépare à la Conférence de Paris sur les changements climatiques, il serait honteux de participer au développement de l’une des industries les plus polluantes de la planète », conclut Mme Massé.