« Dimanche dernier, nous avons frappé un mur, très fort. Nous devons faire en sorte que les six victimes de cette tuerie ne soient pas mortes en vain. Utilisons cet événement comme une opportunité d’effectuer un changement majeur et durable dans nos relations entre les différentes communautés, dans notre ouverture aux Québécois.e.s de confession musulmane », commente la députée.
La porte-parole fait un parallèle avec la tuerie de quatorze femmes à l’École Polytechnique en 1989. « Encore aujourd’hui, on s’appuie sur cette terrible tragédie pour lutter contre la misogynie. J’espère que nous ferons la même chose avec l’attentat de la Mosquée de Québec, que cette tragédie nous inspirera pour faire les changements nécessaires afin que jamais plus cela ne se reproduise », continue-t-elle.
Pour Mme Massé, un geste symbolique pourrait être posé rapidement. « Il n’y a pas de cimetière pour les gens de confession musulmane à Québec. C’est un projet de longue date, mais qui n’a jamais abouti pour toutes sortes de raisons. C’est le bon moment pour accélérer le processus et envoyer un message de bonne foi », conclut la députée.
Mme Massé et son collègue le député de Mercier, Amir Khadir, participeront aux cérémonies funéraires ayant lieu à Montréal cet après-midi et à Québec demain.