Originaire du Chili, Andrés Fontecilla est arrivé au début de son adolescence au Québec en 1981. Depuis 1998, il travaille comme coordonnateur du Conseil communautaire Solidarités Villeray, un regroupement d’organismes voué à la lutte à la pauvreté. Aux dernières élections, il a été candidat dans Laurier-Dorion où il a réussi à doubler les appuis de Québec solidaire.
« Andrés est très rassembleur, très humain. D’origine chilienne, il a connu la dictature dans son pays natal ce qui le rend très attaché à la démocratie et la liberté d’expression. Je suis d’ailleurs très fière qu’une fois de plus, Québec solidaire ait fait le choix audacieux de confier un rôle de premier plan à un Québécois né ailleurs, confirmant que nous sommes un parti d’ouverture et de diversité, à l’image du Québec », a déclaré Françoise David, députée de Gouin.
« Mon premier objectif est de continuer à faire croître Québec solidaire. Dans la dernière année, nous avons fait un bond impressionnant. Nous sommes passés à 14 000 membres et avons fait connaître nos propositions aux quatre coins du Québec. J’ai bien l’intention de poursuive ce travail pour paver la voie à l’élection de plusieurs députés solidaires au prochain rendez-vous électoral », a déclaré M. Fontecilla.
M. Fontecilla estime qu’avec son Plan vert et l’intégrité du parti, Québec solidaire s’impose comme étant la seule alternative aux partis qui s’échangent le pouvoir depuis 30 ans en finançant leurs campagnes électorales avec l’argent de la corruption.
Ententes électorales
Lors de la dernière journée du congrès, les délégué-e-s ont été appelés à se prononcer sur la possibilité de faire des ententes électorales avec d’autres partis en vue de la prochaine campagne. Ils ont rejeté la possibilité de faire des ententes avec le Parti québécois.
« Il faut se rendre à l’évidence, le PQ a trahi ses promesses sociales-démocrates et ont adopté des politiques d’austérité néolibérale. L’attaque contre les personnes assistées sociales et sur les garderies a constitué un point de non-retour. Dans pareil contexte toute stratégie électorale commune devenait impossible », explique Françoise David, députée de Gouin.
De plus, une démarche de rapprochement était en cours depuis décembre 2012 avec Option nationale. Les Solidaires ont décidé de ne pas engager leur parti dans une entente électorale avec Option nationale, déçus de la faiblesse des positions de ce parti sur les questions sociales.
« Cependant, nous ne sommes pas dogmatiques, nous serons toujours ouverts à faire des actions communes et collaboration avec d’autres formations et à débattre avec des militantes et militants progressistes de tous les partis », a précisé Mme David.