Selon la convention collective des professionnels de la fonction publique, une rémunération d’une heure est prévue pour chaque période de 8 heures de mise en disponibilité. Lors des périodes de grève de la fonction publique (comprises entre le 27 novembre 2015 et le 22 mars 2018), de nombreux professionnels ont malgré tout travaillé afin de maintenir les services essentiels, comme l’exige le SCT, en plus d’avoir assuré une disponibilité pour un total de 8 642 heures.
Le SCT ayant négligé de payer les heures de mise en disponibilité de ses professionnels, ces derniers ont déposé près de 1 400 griefs pour en exiger le remboursement. Quelque 85 % de ces griefs ont été déposés par les professionnels de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail. Les autres griefs proviennent des experts du Centre de services partagés du Québec, du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, du ministère de la Sécurité publique et du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.
« Nos membres doivent composer avec de maigres augmentations salariales d’environ 1 % par an pendant qu’une majorité de salariés québécois, selon l’Institut du Québec, encaisse des augmentations d’environ 5 % en 2019. Le gouvernement ne peut se soustraire à ses obligations, car plusieurs de nos membres ont assuré des services essentiels et ont été mis en disponibilité. L’employeur doit respecter ses engagements, le Québec n’est pas une république bananière ! Jamais le SPGQ ne tolérera que ses membres soient ainsi lésés », indique Line Lamarre, présidente du SPGQ.
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