« Nos professionnels veillent à la qualité de l’eau, de l’air, de la terre et des aliments, rappelle Line Lamarre, présidente du SPGQ. Leur mission est de protéger la population d’abord et avant tout. Leurs analyses méritent d’être entendues. Ils ne doivent pas être muselés. »
La liberté d’expression et la liberté de presse sont deux principes fondamentaux en démocratie. Tout en reconnaissant que ces droits viennent avec des responsabilités importantes, le SPGQ juge que ses membres devraient pouvoir s’exprimer plus librement sur les questions d’intérêt public.
Le devoir de loyauté des professionnels du gouvernement ne devrait pas les empêcher de dénoncer des situations problématiques. Le SPGQ espère que le gouvernement aura eu sa leçon avec la saga de l’agronome Louis Robert et que plus jamais un salarié ne se retrouvera dans une telle tempête pour avoir voulu protéger le public.
Mieux protéger les lanceurs d’alerte
Le gouvernement a indiqué son intention de réviser la Loi facilitant la divulgation d’actes répréhensibles à l’égard des organismes publics cet automne. Le SPGQ suivra ces travaux avec attention afin que les lanceurs d’alertes soient mieux protégés.
Rappelons que Louis Robert avait été congédié du MAPAQ le 24 janvier 2019, après 32 années de service, pour avoir dénoncé aux médias l’ingérence de lobbyistes en faveur des pesticides au Centre de recherche sur les grains (CÉROM).
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