« Louis Robert a perdu son emploi pour avoir tenté de protéger le public, c’est inacceptable, dénonce le président du SPGQ, Richard Perron. La protection des lanceurs d’alerte est un enjeu majeur au Québec et ailleurs. L’intérêt public doit passer avant la préservation de l’image des organisations. »
L’Internationale des services publics est une organisation syndicale internationale regroupant plus de 20 millions de travailleuses et travailleurs, représentés par plus de 700 syndicats dans 163 pays et territoires.
Des appuis nombreux
Actuellement, la pétition mise en ligne sur le site Change.org a récolté plus de 54 000 signatures. Outre la réintégration de l’agronome, la pétition demande des excuses publiques envers Louis Robert ainsi qu’une compensation pour toutes pertes subies en raison de son congédiement.
Le SPGQ réclame également une amélioration de la loi québécoise sur la protection des lanceurs d’alerte. « Nous sommes prêts à travailler avec le gouvernement pour trouver des solutions afin de mieux protéger nos membres et le public », indique M. Perron.
Le syndicat a déjà obtenu le soutien de nombreuses organisations dans ce dossier. Parmi celles-ci : l’Association des chirurgiens-dentistes du gouvernement du Québec ; l’Association professionnelle des gardes du corps du gouvernement du Québec ; l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec ; la Fraternité des constables du contrôle routier du Québec ; les avocats et notaires de l’État québécois ; le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec ; le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec ; le Syndicat des agents de protection de la faune du Québec ; le Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec ; le Syndicat des professeurs de l’État du Québec ; le Syndicat professionnel des médecins du gouvernement du Québec ; le Syndicat des professeurs et des professeures de l’Université du Québec à Trois-Rivières ; l’Association canadienne des agents financiers ; l’Association des employés de la direction, des services administratifs et des services professionnels de la Couronne de l’Ontario ; l’Association des employés professionnels de la Colombie-Britannique et l’Institut professionnel de la fonction publique du Canada.
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