« Le drame de Polytechnique ne doit jamais être oublié. Trente et un ans plus tard, nous ne pouvons qu’avoir une pensée pour les familles des victimes, mais aussi pour toutes celles qui bien trop souvent subissent des violences physiques, sexuelles, verbales, psychologiques, économiques, organisationnelles, dans les milieux de travail ou conjugales. Nos sociétés ne doivent plus accepter toutes ces agressions », déclare le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
« Comme elle le fait depuis 31 ans, la FTQ marque cette journée en mettant les drapeaux des édifices Louis-Laberge et Fernand-Daoust en berne. Nos organisations ont le devoir de refuser toute banalisation de la violence faite aux femmes, dans les milieux de travail en particulier. Les syndicats ont un rôle à jouer dans la prévention et l’action contre la violence et le harcèlement tant physique que psychologique, et c’est ce que nous faisons. Nous refusons toutes tentatives de banalisation de la violence envers les femmes en milieu de travail », ajoute la vice-présidente représentant les femmes à la FTQ, Suzy Beaudry.
« Par ailleurs, le gouvernement fédéral doit respecter la promesse faite aux survivants et survivantes, ainsi qu’aux familles des victimes d’abolir de façon complète et permanente les armes d’assaut et de poing. Le temps des consultations et du placotage est terminé », déclare le secrétaire général.
Enfin, à l’initiative de la Coordination du Québec de la marche mondiale des femmes (CQMMF), la population est invitée à commémorer la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence envers les femmes du 6 décembre, en allumant une chandelle et en la déposant sur le bord d’une fenêtre.
Cette action peut être rendue visible en prenant une photo et en la partageant sur la page Facebook de la CQMMF
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