« Les solutions pour réduire les violences faites aux femmes sont connues, mais on manque de fonds pour les mettre en œuvre. Il faut permettre aux victimes de quitter une relation dès les premiers signes de violence. Pourtant, chaque année, plus de 10 000 femmes ne trouvent pas de place immédiate dans les maisons d’hébergement. La CAQ a toujours un coup de retard : les sommes annoncées l’année dernière pour les organismes qui œuvrent auprès des victimes arrivent à peine à éviter les ruptures de service. Rien n’a été investi pour répondre à l’augmentation du nombre de victimes qui vont chercher de l’aide. En attendant, des femmes continuent de subir de la violence et même de perdre la vie. Cinq féminicides en moins d’un mois, c’est un signal d’alarme que le gouvernement ne peut plus ignorer. On a besoin d’augmenter les services pour les victimes, et aussi pour les auteurs de violence », affirme Christine Labrie.
La violence faite aux femmes, une priorité incontournable du prochain budget
La députée de Sherbrooke presse le gouvernement Legault de poser des gestes urgents pour venir en aide aux victimes :
– Augmenter rapidement le nombre de places disponibles dans les ressources d’hébergement, et ce, dans toutes les régions du Québec.
– Financer le développement de logements abordables pour aider les victimes à se reconstruire dans un environnement sécuritaire.
– Mettre sur pied une ligne provinciale de référence pour les auteurs de violence, comme l’a recommandé le rapport Rebâtir la confiance.
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