Cette représentation s’appuie sur l’étude parue dans Energy Policy et mise en ligne en mai, pour laquelle une équipe de chercheurs a identifié 195 projets pétroliers et gaziers et 230 mines de charbon, opérationnels ou en construction, dans 48 pays. À eux seuls, les projets de la Chine, des États-Unis, de la Russie et de l’Arabie saoudite ont susceptibles d’injecter plus de 100 gigatonnes de CO2 dans l’atmosphère sur la durée prévue de leur exploitation.
Alors que les énergies fossiles sont responsables de 75 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, “désamorcer les ‘bombes carbone’ devrait être une priorité de la politique d’atténuation du dérèglement climatique”, martèlent les auteurs de l’étude.
Courrier international
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