Le SPSPEM n’explique pas la passivité de l’administration Plante devant la multiplication des chantiers et des projets qui sont laissés à l’abandon. Les projets d’infrastructures adoptés au Conseil municipal de juin ne pourront pas être réalisés cette année, à moins d’une entente avec ses ingénieurs. Il en va également de plusieurs projets importants adoptés en mai. En tout, il y a pour 180 M$ de projets d’infrastructures qui sont en péril, particulièrement ceux destinés à la qualité et à l’approvisionnement en l’eau. L’état des routes sera également durement affecté. La grande majorité des travaux de revêtement sont ou seront annulés. Une situation qui plongera inévitablement Montréal dans une logistique insoutenable lorsque viendra le temps de redémarrer ces chantiers.
« Nous savons depuis longtemps que l’administration Plante ne se soucie pas de ses ingénieurs, mais qu’elle adopte la même indifférence pour les Montréalais coincés dans des chantiers perpétuels, ça, c’est très surprenant. Je lance un appel à la raison. » a soutenu Marie-Eve Dufour, présidente du SPSPEM.
Valérie Plante se contredit et offre 0% aux ingénieurs
La mairesse Plante avait déclaré aux médias le 2 juin dernier : « Je souhaite trouver une solution. […] J’espère qu’on va se rencontrer au milieu et on fera tout le travail pour le faire. » Pourtant, depuis le début du conflit de travail, elle n’a jamais bonifié son offre salariale, pas même d’un seul dollar. De leur côté, les ingénieurs sont prêts à négocier mais se butent à une obstination inexplicable.
« Depuis 14 jours, les ingénieurs de la Ville de Montréal manifestent pour le renforcement de l’expertise interne. Nous sommes consternés par l’attitude de l’administration Plante qui demeure complètement insensible à la situation et qui n’a rien changé de son offre depuis le début du conflit. À quand du leadership politique à l’Hôtel de Ville pour régler ce conflit ? » a déclaré Marie-Eve Dufour, présidente du SPSPEM.
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