« En novembre dernier, dans la foulée de l’homicide tragique de deux enfants par leur père, tout le monde a reconnu qu’il était grand temps d’agir collectivement. Nous avons rapidement présenté un plan d’action visant à investir en prévention et en première ligne. Deux mois plus tard, il ne s’est encore rien passé. Les maisons d’hébergement de femmes continuent de refuser des demandes faute de sous ! M. Legault, Mme Charest, vous disposez de la plus grande marge de manoeuvre budgétaire de l’histoire récente du Québec. Nous ne pouvons plus attendre, ce sont des vies qui sont en jeu », martèle Mme Massé.
Un plan d’action en trois axes
Le plan solidaire, qui se base sur des demandes formulées par les groupes sur le terrain depuis plusieurs années, comprend trois grands axes :
1- Campagnes nationales de sensibilisation contre la violence conjugale ;
2- Prévention en milieu scolaire ;
3- Investissements dans les soins de première ligne.
« Lutter contre la violence conjugale, c’est travailler en amont pour briser les stéréotypes, dès le milieu scolaire, et aider les employé-es des services publics à détecter les signes de violence conjugale dans les milieux où ils peuvent intervenir. C’est aussi renforcer les soins de première ligne, notamment en matière de santé mentale, autant pour les victimes que pour les personnes violentes. Le Québec ne peut plus passer d’un drame à l’autre : nous avons besoin d’une vision bien financée pour enrayer la violence conjugale et ses causes », conclut la porte-parole de Québec solidaire.
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