« Le ministre Daoust avait dit publiquement qu’il n’avait pas été informé de la vente des actions de Rona par Investissement Québec. La Vérificatrice générale nous dit plutôt que l’organisme a demandé l’autorisation du ministre et l’a obtenu. Le ministre doit s’expliquer devant les parlementaires », affirme la députée solidaire.
Manon Massé juge qu’il est temps de répondre favorablement à la demande formulée précédemment par Québec solidaire de confier à une commission parlementaire le mandat de faire enquête sur le rôle du gouvernement et des institutions publiques dans la vente de Rona à des intérêts étrangers.
« L’ex-pdg de Rona, Robert Dutton, avait publiquement soulevé des doutes sur le rôle des institutions publiques et du gouvernement pour faciliter la vente de Rona à des intérêts étrangers. Si Investissement Québec avait conservé ses actions de Rona, l’organisme public aurait pu se joindre à d’autres investisseurs québécois pour bloquer la vente à Lowe’s. Plus que jamais, les parlementaires ont le devoir de faire la lumière sur les différentes allégations », croit Mme Massé.
Ce sont plus de 31 000 emplois directs et indirects qui dépendent de l’industrie de la quincaillerie au Québec. Rona joue un rôle majeur dans cet écosystème. La perte de contrôle sur les décisions stratégiques de l’entreprise risque de précariser les emplois non seulement chez Rona mais également chez une panoplie de fournisseurs.