« Nous avons eu des échos des conditions de travail difficiles des étudiantes et étudiants en médecine vétérinaire en résidence et en internat, explique Samuel-Élie Lesage, responsable aux affaires internes du SÉSUM. Le SÉSUM entend défendre ses nouveaux membres et à obtenir des conditions de travail avantageuses, respectueuses et plus sécuritaires. En général, le SÉSUM continue à lutter contre la précarité des personnes salariées étudiantes à l’Université de Montréal. »
Les membres de l’unité veulent régler plusieurs problèmes liés notamment à la rémunération et l’horaire de travail. La négociation collective leur permettra d’établir un cadre au sein duquel ils pourront présenter leurs préoccupations à l’employeur pour en arriver à une résolution satisfaisante.
L’AFPC-Québec a déposé une requête en accréditation le 22 juin 2017 dans le but de représenter les membres de cette unité employés par la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal au campus de Saint-Hyacinthe. Les résidentes cliniciennes et les résidents cliniciens ainsi que les internes sont des étudiantes et des étudiants salarié-e-s qui ont obtenu leur droit de pratiquer et qui poursuivent leurs études dans une spécialité précise en médecine vétérinaire. L’internat est d’une durée d’un (1) an, tandis que la résidence est d’une durée de trois (3) ans.
« L’AFPC-Québec est engagée dans la syndicalisation des étudiants et des étudiantes salarié-e-s dans les universités depuis plus d’une décennie. Nous sommes très heureux de travailler avec les vétérinaires en résidence et en internat », souligne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.
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