Alors que la reprise des activités économiques se poursuit et que les déplacements entre régions sont de nouveau possibles, les transporteurs interurbains du Québec ont bien hâte de remettre en route les lignes de transport permettant aux gens de se déplacer d’une région vers une autre. Le problème de la rentabilité est cependant majeur. En effet, comment assurer la viabilité du service dans le contexte imposé par la distanciation sociale et la règle du deux mètres de distance qui réduisent considérablement le nombre de passagers possibles.
Pour l’instant, les transporteurs sont à l’arrêt, mais dans l’éventualité d’une reprise rapide, cet enjeu sera crucial dans leur décision d’opérer ou non. C’est pourquoi Unifor demande au gouvernement québécois de soutenir financièrement les transporteurs afin que ceux-ci puissent reprendre leurs activités tout en respectant les consignes sanitaires pour assurer la protection de la clientèle et des employés.
« Aucun transporteur n’a envie de reprendre les liaisons dans un contexte déficitaire alors le gouvernement doit intervenir pour les soutenir de manière temporaire. De cette façon, il s’assurera que la population pourra recommencer à voyager entre les régions tout en assurant les emplois de nos chauffeurs », expliquent Martin Lambert et Carl Dallaire, représentants nationaux d’Unifor dans ce secteur.
Rappelons que ce service est essentiel puisqu’il est l’un des seuls moyens de transport économique pour bien des gens qui résident dans les régions comme celles de la Côte-Nord, du Saguenay et du Lac-Saint-Jean.
Les sections locales 1044 et 2004Q d’Unifor représentent une centaine de chauffeurs qui travaillent dans les entreprises suivantes : Intercar Côte-Nord, Autocars Fournier, Autocars Jasmin, Intercar Saguenay et Intercar Sept-Îles.
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