La direction de la FTQ, suivie par ses membres réunis en congrès, appuie le Parti québécois où milite l’ancienne présidente de la CEQ (CSQ), Monique Richard, et l’ancien président de la CSN, Marc Laviolette, même si Boisclair s’est engagé à ne pas amender la loi de Charest qui ouvre la porte à la sous-traitance et à ne pas abroger celle qui a imposé aux travailleurs du secteur public une politique salariale qui les appauvrira. Décidément, l’establishment syndical, obnubilé par le nationalisme, se contente du « petit pain » et se refuse d’admettre que le Parti québécois, porteur d’un éventuel troisième référendum, subirait un échec qui aurait les mêmes conséquences que les deux précédents : renforcement de l’aile droite du parti et durcissement du pouvoir fédéral.
Je ne voterai pas, non plus, pour le Parti vert qui a rejeté toute entente avec Québec solidaire, qui a un chef dont j’ai oublié le nom et qui n’a pour toute organisation qu’un slogan. Je voterai pour le jeune, dynamique et étonnamment bien organisé Québec solidaire qui, animé par une Françoise David et un Amir Khadir convaincants, défend des objectifs de justice sociale, de respect de l’environnement, d’égalité entre les genres et de lutte contre la discrimination. Je voterai pour l’avenir.
Jean-Marc Piotte