C’est dans le cadre de l’Anti-colloque « L’éducation populaire, moteur de lutte contre l’austérité » du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12) que les participantes et participants se sont réuni-e-s les 19 et 20 mai pour échanger sur les impacts des mesures d’austérité, pour débattre de moyens de mobilisation et d’actions, pour se mettre en action collectivement. Ces deux journées ont culminé avec l’organisation de ces actions de visibilité.
L’éducation populaire, moteur de lutte contre l’austérité
Le RÉPAC dénonce depuis plusieurs années les politiques néolibérales qui ont pour conséquence d’accroître les inégalités économiques et sociales. « Pour nous, l’austérité est un non sens total, le démantèlement des services publics affecte directement les droits de la population, et particulièrement ceux des personnes les plus pauvres et les plus marginalisées. Les grandes corporations et le 1% le plus riche disposent désormais d’un pouvoir disproportionner qui court-circuite le processus démocratique », explique Vania Wright-Larin.
Pour les groupes membres du RÉPAC, l’éducation populaire autonome est la meilleure façon de redonner du pouvoir à la population et renverser l’austérité. C’est cette approche qui est à la base de l’élaboration de la première édition de l’Anti-colloque. « L’Anti-colloque se veut un événement où on laisse un maximum d’espace de parole aux participant-e-s, parce que dans le mouvement d’éducation populaire, on croit fermement que c’est en partant du vécu des gens et en favorisant la prise en charge des luttes qu’on peut rendre notre société plus juste, plus ouverte et plus équitable », précisent Vania Wright-Larin.
Le RÉPAC
Le RÉPAC 03-12 rassemble, depuis plus de 30 ans, une quarantaine de groupes communautaires des régions de Québec et Chaudière-Appalaches autour de la défense collective des droits sociaux et de la promotion de l’éducation populaire autonome.