« La crise de la santé mentale qu’on vit au Québec est une vraie pandémie dans la pandémie, mais malgré de beaux discours et de bonnes intentions, la CAQ a été incapable depuis quatre ans d’inverser la tendance. La pandémie a eu l’effet d’un tremblement de terre sur la santé mentale des Québécois et des Québécoises, mais bien avant l’arrivée de la COVID-19, le réseau de santé n’arrivait pas à répondre aux besoins grandissants en santé mentale. Le plan du ministre Carmant en santé mentale est un échec lamentable », se désole M. Zanetti.
1- Les listes d’attente ont augmenté depuis l’élection de la CAQ
Le nombre de personnes inscrites sur des listes d’attente en santé mentale est passé de 16 000 à 20 000 entre 2020 et 2022.
2- Un manque de soutien criant au milieu communautaire
La CAQ sous-évalue les organismes communautaires en santé mentale alors qu’ils pourraient jouer un rôle de première ligne et diminuer les listes d’attente. Les organismes communautaires en santé mentale préconisent de doubler leur financement sur cinq ans, mais la CAQ a augmenté d’à peine 11% dans leur dernier budget.
3- Un budget ridiculement bas en santé mentale
40 % des consultations au Québec seraient associées à un problème de santé mentale, mais à peine 6 % du budget en santé est dévolu à la santé mentale.
« Tant que les conditions de travail dans le public ne seront pas rehaussées, tant que les professionnels ne seront pas mis à contribution partout dans notre réseau de la santé et de l’éducation, tant qu’on n’augmentera pas les budgets dédiés à la santé mentale, on ne viendra pas à bout du problème. Notre système public est brisé, et il faut le réparer », ajoute le député de Jean-Lesage.
Rappelons que Québec solidaire a présenté un plan le 16 avril dernier pour mettre fin aux listes d’attentes en santé mentale, proposant notamment :
– L’embauche de 900 psychologues dans le réseau public et bonification de leurs salaires de 30 %
– L’embauche de 1000 autres professionnels de la santé mentale (travailleurs sociaux, psychoéducatrices, sexologues, etc.), qui seraient déployés dans le réseau de la santé et des services sociaux et dans le réseau scolaire.
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