« Le vrai pouvoir des travailleuses et des travailleurs a toujours été leur capacité d’agir collectivement. Ensemble nous sommes plus forts, ensemble nous avons le pouvoir de faire bouger les choses. L’action collective est notre plus grand atout pour améliorer concrètement nos milieux de travail et trouver des solutions aux problèmes qui nous touchent toutes et tous après des années d’austérité pénibles », souligne d’entrée de jeu la présidente, Louise Chabot.
Mobilisation nécessaire
De son côté, le porte-parole régional de la CSQ et 1er vice-président du Syndicat de l’enseignement des Vieilles-Forges, Stéphan Béland, soutient que cette mobilisation est d’autant plus nécessaire, ici en Mauricie, où le secteur public a durement subi les compressions du gouvernement actuel. Rappelons que la CSQ représente 8 576 membres dans la région, dans les secteurs suivants : réseau scolaire, enseignement supérieur, petite enfance, organismes communautaires, ainsi qu’au sein de la plus grande association de retraités du Québec, soit l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ).
« Les pratiques de gestion actuelles et le manque criant de ressources nous imposent un climat de travail de plus en plus difficile. Plusieurs de nos membres ont d’ailleurs développé un sentiment d’impuissance, que ce soit dans les établissements d’enseignement ou les services éducatifs à la petite enfance. Ils sont déchirés entre leur volonté d’offrir des services de qualité à la population et les moyens limités dont ils disposent pour accomplir leurs tâches », explique Stéphan Béland.
Le citoyen avant la productivité
Ce dernier soutient que les services publics ne peuvent absolument pas être considérés dans une simple logique de travail à la chaîne, axé sur la productivité. « Nous sommes là pour répondre d’abord et avant tout aux divers besoins des citoyennes et des citoyens de notre société. Cela ne peut pas être une simple question de productivité. Malheureusement, ce gouvernement semble l’avoir oublié durant tout son mandat avec les conséquences déplorables que nous connaissons, tant sur le personnel que sur les services à la population ».
Influencer les choix de société
C’est pourquoi la CSQ croit qu’à l’approche des élections, les travailleuses et les travailleurs peuvent exercer une énorme influence sur les débats politiques et les choix de société qui en découleront. « Nos membres se réuniront en congrès, en juin, sous le thème "Notre pouvoir, l’action !". Le message est clair : nous allons intensifier notre action pour exiger des milieux de travail plus sains et qu’on remette l’humain au cœur des services publics », conclut Louise Chabot.
Tournée précongrès
Les membres du Conseil exécutif de la CSQ ont entamé une tournée des syndicats dans toutes les régions du Québec en prévision du congrès de juin. Quelque 1 000 personnes déléguées et invités nationaux et internationaux se réuniront sous le thème « Notre pouvoir, l’action ! » pour déterminer les priorités et les stratégies de l’organisation pour les trois prochaines années.
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