Selon Johanne Campagna, présidente du syndicat, « il se fait toujours autant de temps supplémentaire obligatoire, et ce, dans le seul but de combler du personnel manquant ».
Le syndicat avait demandé il y a quelques semaines que cesse cette pratique pour les préposés aux bénéficiaires qu’il représente, étant donné qu’aucun code de déontologie ne permet à l’employeur de recourir à ce « travail forcé ». Le syndicat exige également une intervention immédiate de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, afin que le CISSS émette une directive claire « pour faire cesser le recours au TSO comme mode de gestion systématique des absences ».
« Notre monde est au bout du rouleau et n’en peut plus de se faire séquestrer au travail. Pire encore, le CISSS cache ses données et dit qu’il ne s’est pas fait de TSO les dernières semaines, ce qui est totalement faux, car nos membres nous le rapportent », d’ajouter Yanick Proulx, conseiller syndical du SCFP.
Le syndicat rencontre ce vendredi le député caquiste de Rivière-du-Loup, Denis Tardif, pour lui faire part de la situation et exiger une intervention rapide.
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