TEPCo et l’État japonais viennent d’être reconnus coupables de négligences, car ils auraient dû prendre des mesures de protection des centrales nucléaires contre les tsunamis. TEPCo et l’État japonais viennent d’être reconnus coupables de négligences, car ils auraient dû prendre des mesures de protection des centrales nucléaires contre les tsunamis. Ils devront indemniser 2 907 personnes pour un total de 500 millions de yens (3,8 millions d’euros). Elles recevront entre 10 000 et 360 000 yens (75 et 2 700 euros) chacune.
3 824 personnes s’étaient jointes à cette plainte collective, pour la plupart originaires de Fukushima. Environ 10 % étaient des évacués forcés, mais 80 % de ces plaignants sont restés chez eux après l’accident nucléaire. La plupart des 2 907 personnes qui seront indemnisées résident à Fukushima, et certaines à Ibaraki.
La justice reconnaît le droit à une indemnisation à des auto-évacués et à des personnes vivant en dehors de la province de Fukushima lors de l’accident. Il y a plus de 1,5 million de personnes qui vivent ou vivaient sur les mêmes territoires que ces personnes. Cette décision de justice, si elle est confirmée en appel, pourrait avoir un énorme impact sur le système d’indemnisation.
Les plaignants réclamaient 16 milliards de yens (120 millions d’euros) et avaient aussi demandé que TEPCo et l’État restaurent leur environnement au niveau de radiation qui prévalait avant l’accident. Ils ont été déboutés sur ce dernier point.
Une trentaine de plaintes similaires ont été déposées à travers le Japon, avec un total de 12 000 plaignants environ, et c’est la troisième fois que TEPCo est reconnue coupable, l’État, la deuxième. Pour les précédents jugements, TEPCo et l’État ont fait appel. Ces trois jugements reconnaissent le droit des plaignants à une meilleure indemnisation.
Selon que vous serez puissant ou misérable...
Une cour de Tokyo vient d’ordonner à TEPCo de payer 670 millions de yens pour un golf à titre d’indemnisation (5 millions d’euros). C’est plus que pour 2 900 plaignants… Le gérant du golf, situé entre 20 et 30 km de la centrale de Fukushima daï-ichi, réclamait 5,8 milliards de yens. Il a dû fermer 3 mois suite à la catastrophe, et depuis, seule une partie du parcours est utilisable. Le nombre de clients a chuté. La justice n’a pas cédé à la requête de faire décontaminer le golf par TEPCo.
Un message, un commentaire ?