Si rien ne change dans le scénario sur la table, la compagnie amorcerait donc une diminution de ses opérations en 2022 devant la mener à une fermeture en 2030. « Les choses changent très vite dans le secteur minier. Si on constatait au cours des prochaines années une embellie dans le prix du fer, on pense qu’ArcelorMittal pourrait changer d’opinion. Il faut savoir que le gisement en question est d’excellente qualité et situé très près des installations de la mine. Le hic, c’est que cela demande un investissement important avant de pouvoir l’exploiter en raison du mort-terrain qui en bloque l’accès », explique le coordonnateur des Métallos pour la Côte-Nord, Nicolas Lapierre.
Ce dernier interpelle le gouvernement du Québec. « La Côte-Nord se meurt. On ne peut laisser ainsi partir un joyau de l’économie du Québec et laisser une région complète se dévitaliser. Toutes les avenues doivent être envisagées pour préserver l’activité minière sur la Côte-Nord, ce n’est pas seulement l’avenir de la compagnie qui est en jeu, c’est l’avenir de milliers de familles », ajoute Nicolas Lapierre.