Édition du 19 novembre 2024

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Syndicalisme

Station de ski Mont-Tremblant - Les 1200 syndiqué-es membres de la CSN entérinent une entente de principe

SAINT-JOVITE, QC, le 22 déc. 2015 - Les 1200 syndiqué-es de la Station de ski Mont-Tremblant ont adopté à 96 % une entente de principe intervenue hier avec leur employeur. Une fois signée, cette entente négociée au terme de dix-neuf rencontres qui ont débuté le 23 octobre dernier, sera en vigueur jusqu’au 31 octobre 2020.

« Nous sommes très heureux de ce dénouement, et surtout des avancées que nous avons obtenu au cours de cette négociation ciblée, lance Benoit Filion, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Station du Mont-Tremblant (CSN). Sans l’appui de nos membres au comité de négociation et sans leur mobilisation, cette entente n’aurait pu être conclue aussi rapidement tant les positions des parties étaient jusqu’à récemment diamétralement opposées. Nous commençons donc l’année 2016 avec enthousiasme et avec l’énergie nécessaire pour contribuer à faire de la Station de ski Mont-Tremblant un véritable havre de plaisir, doublé d’un futur centre national d’entraînement et de compétition. »

Des gains ciblés

Contrairement aux précédentes négociations, les discussions entourant le renouvellement de la dixième convention collective ont porté sur des matières très ciblées. Parmi les gains réalisés, les salarié-es-es obtiennent d’abord des hausses salariales totalisant 10,4 % sur cinq ans.

Le thème de la précarité d’emploi a été un enjeu important, particulièrement pour les travailleuses et les travailleurs à statut précaire qui représentent plus de la moitié des 1200 salarié-es. À compter de la deuxième année de la convention collective, ils bénéficieront du paiement de deux jours fériés, rétablissant en partie l’équité avec leurs collègues à temps complet ou saisonniers.

De plus, ces salarié-es à temps partiel, rémunérés jusqu’à présent un maximum de trois heures par jour, toucheront dorénavant un minimum de cinq heures payées par jour en cas de réduction ou d’annulation de leurs heures de travail. L’employeur ne pourra plus modifier les horaires de travail des salarié-es à moins de respecter un délai de 36 heures. Ces derniers pourront aussi compléter leurs horaires de travail dans d’autres départements.

Enfin, le syndicat fait une percée au chapitre de la liberté d’action syndicale puisque les journées de préparation consacrées par les représentants syndicaux aux rencontres des différents comités paritaires seront dorénavant payées par l’employeur. Jusqu’à présent, les salaires de ces journées préparatoires étaient assumés entièrement par le syndicat par l’entremise des cotisations prélevées sur le salaire des membres.

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