À l’issue d’une rencontre spéciale en territoire atikamekw les 28 et 29 août 2012, les chefs de différentes nations ont convenu qu’il était temps maintenant de discuter des enjeux qui font partie de leurs préoccupations communes et qui sont étroitement liés à une exploitation des ressources naturelles, qui ferme les yeux à la présence millénaire de nos peuples et qui ne se soucie guère de l’existence de droits ancestraux et issus de traités et du titre autochtone sur le territoire.
« Pour les chefs que nous représentons, ce territoire que l’on dit québécois est d’abord celui de nos peuples. La discussion qui est nécessaire doit partir sur des bases qui reconnaissent cette réalité historique et juridique fondamentale », déclare le chef de l’APNQL, Ghislain Picard. « Je veux féliciter madame Élizabeth Larouche pour sa nomination à titre de ministre des Affaires autochtones. Nous sommes ouverts et disposés à une relation de travail constructive avec la nouvelle ministre déléguée aux Affaires autochtones, mais en insistant que cette responsabilité incombe aussi et surtout à la première ministre, Madame Marois, comme chef du gouvernement », ajoute le chef Ghislain Picard.
L’APNQL se dit encouragée par les paroles de la première ministre à la conclusion de la soirée électorale, qui a exprimé le souhait que les relations entre le Québec et les Premières Nations soient plus étroites et fructueuses. « Les chefs des différentes nations s’attendent à ce que cette ouverture se traduise par un engagement immédiat et concret du Québec d’aborder les questions liées au territoire », conclut le chef de l’APNQL.