Un camion panneau affichait le message : « Les négociations piétinent à TVA. Pas d’entente… pas de soirée électorale ! »
Le torchon brûle depuis quelques mois entre la direction du Groupe TVA (propriété de Québecor) et les 850 syndiqués qui tentent de renouveler leur convention collective. Cette dernière est expirée depuis le 31 décembre 2016. Le blocage à la table de négociation se situe principalement sur les pratiques de TVA à transférer le travail normalement accompli par les employés vers d’autres filiales de Québecor comme Québecor Média ou même vers les studios MELS.
« C’est certain pour nous, s’il n’y a pas d’entente, nous utiliserons notre droit de grève. Ce n’est pas vrai que nous allons assister à la disparition de nos emplois les bras croisés », de déclarer Marc-André Hamelin, président du Syndicat des employés(e)s de TVA SCFP 687. Selon Marc-André Hamelin, les membres ne demandent qu’à être inclus dans le plan d’affaires de Québecor et veulent contribuer au succès de l’entreprise en faisant le métier qui les passionne.
Au cours des derniers mois, les syndiqués se sont donné successivement deux mandats de grève. L’appui aux moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève a été de 96,5 % en juin dernier et de 86,5 % le 26 août dernier.
« Nous allons utiliser tous les moyens mis à notre disposition pour faire comprendre à Québecor que la convergence doit se faire dans le respect des accréditations syndicales des entreprises qu’elle détient », de conclure Réal Leboeuf, conseiller syndical du SCFP.
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