« Dès que la question de la légalisation s’est posée, la CSN s’est mise en marche pour s’assurer, d’abord et avant tout, que le commerce du cannabis au Québec soit sous la responsabilité de l’État, rappelle le président de la CSN, Jacques Létourneau. Pour nous, cela était essentiel pour assurer la santé et la sécurité publiques ainsi que des conditions de travail dignes. Le premier objectif a été atteint avec la création de la SQDC. Nous mettrons maintenant tout notre poids et toute notre expertise au service de ce nouveau syndicat afin que ces travailleuses et ces travailleurs voient des améliorations dans leur quotidien au travail »
« Comme travailleuses et travailleurs de la SAQ, nous comprenons parfaitement la réalité de leur travail, explique la présidente du SEMB-SAQ (CSN), Katia Lelièvre. Nous sommes les mieux placés pour offrir des services à ces nouveaux membres dès maintenant puisque nous sommes déjà déployés sur tout le territoire à travers le réseau de la SAQ. C’est ce que les travailleuses et les travailleurs de la SQDC ont reconnu et nous en sommes très fiers ! »
Une unité provinciale
Pour la CSN, l’établissement d’un rapport de forces en faveur des salarié-es de la SQDC devra s’exercer au niveau national. Tous les salarié-es doivent négocier ensemble une seule et unique convention collective avec un même employeur. C’est pour cette raison que le syndicat a présenté une requête en accréditation provinciale.
Organisation sur le terrain
Le travail d’organisation se poursuit. Des représentants de la CSN et du SEMB-SAQ poursuivront leurs efforts dans les prochains jours afin de rejoindre le maximum de personnes travaillant à la SQDC pour mettre en place les conditions favorisant la négociation d’une première convention collective.
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