Le président de la F4S-CSQ, Claude Demontigny, se dit satisfait de pouvoir conclure, d’une façon positive pour ses membres, cette négociation sectorielle.
« À l’issue de cette négociation, nos 2 500 membres ne subiront aucune perte dans leurs conditions de travail. Nous avons même réussi à récupérer certaines améliorations dans nos conditions de travail qui nous avaient été retirées », précise Claude Demontigny.
Réduction de la précarité d’emploi
De plus, les syndicats auront maintenant une vraie emprise afin de stabiliser les postes puisqu’une cible d’augmentation de 5% des heures/postes a été instaurée. « Cela doit se faire suite à une évaluation paritaire des besoins. Cela aura nécessairement pour effet de diminuer la précarité d’emploi », constate le président de la F4S-CSQ.
Un contexte difficile
Il précise que ces améliorations touchent notamment la sécurité d’emploi, les libérations syndicales et les primes de rétention et d’attraction.
« Le contexte n’était pas facile mais la détermination de nos membres à défendre leurs conditions de travail a porté fruit. Nous pouvons être fiers de notre solidarité et de notre mobilisation qui ont fait toute la différence face à l’austérité gouvernementale », soutient le président de la F4S-CSQ.
L’entente de principe obtenue sera soumise dans les prochains jours aux membres du conseil fédéral de la F4S-CSQ.
Profil de la F4S
La F4S représente trois catégories de personnel, soit du personnel de soutien ainsi que du personnel technique et professionnel, et ce, dans divers établissements du réseau de la santé et des services sociaux de même qu’en santé publique et dans les agences régionales.