« Cette mobilisation sans précédent des citoyennes et des citoyens du Centre-Sud dépasse les allégeances partisanes. Même s’ils n’ont pas été consultés durant les dernier mois, ça ne les a pas empêché de donner leur avis sur ce déni de démocratie inacceptable ! » lance Manon Massé, 48 heures après la tenue d’un rassemblement citoyen d’importance dans la circonscription.
Le DGEQ a également reçu, via son propre site internet, près de 2000 commentaires depuis l’annonce de la deuxième mouture de la nouvelle carte électorale.
« J’appelle l’ensemble des parlementaires, toutes formations politiques confondues, à faire preuve de bon sens et laisser les gens de Sainte-Marie-Saint-Jacques prendre la parole dans une consultation formelle », poursuit la députée solidaire qui compte présenter, mercredi, un projet de loi pour allonger l’échéancier avant que la carte finale soit définitivement entérinée par la Commission de la représentation électorale et devienne effective.
Le Journal de Québec révélait ce matin qu’un militant libéral de longue date avait épaulé le gouvernement Couillard dans ses représentations auprès de la Commission, notamment en payant de sa poche un avis juridique pour fournir des arguments aux députés libéraux qui ont pris la parole en commission parlementaire.
« Des citoyens avec des moyens financiers importants se sont assurés de faire entendre leur voix durant le processus pour éviter la fusion des circonscriptions d’Outremont et Mont-Royal, alors que ceux de SMSJ n’avaient même pas été avisés que la disparation de leur circonscription était une option. Cela peut avoir comme effet d’aggraver le sentiment d’injustice vécu par la population du Centre-Sud », rappelle Manon Massé.