« Le milieu familial régi et subventionné offre des services de garde de qualité, régis par le gouvernement, et à coût minime pour celui-ci. Il doit être renforcé, et non démantelé. Si l’élimination du milieu familial est véritablement l’objectif du gouvernement, le ministre Proulx se doit de l’admettre publiquement. Sinon, il doit réitérer son engagement envers le milieu familial public, et pas seulement par des mots, mais par des gestes pour aider ces milliers de femmes et les enfants dont elles s’occupent », réclame la première vice-présidente de la FIPEQ-CSQ, Valérie Grenon.
Des allégations troublantes
Sur les ondes du 98,5 FM, jeudi matin, le chroniqueur économique Pierre-Yves McSween a évoqué une volonté du gouvernement libéral « d’éliminer par attrition les milieux familiaux subventionnés », afin de déplacer l’offre vers d’autres services.
« Cette allégation a de quoi troubler, surtout après les assauts des derniers mois envers le réseau public de services de garde. La modulation des frais de garde a déjà fait mal aux services de garde en milieu familial. Le gouvernement doit cesser de mettre à mal le milieu familial, reculer sur la modulation et instaurer un moratoire sur l’octroi de places en garderies privées », précise Valérie Grenon.
Un milieu de grande qualité
Cette attitude du gouvernement est d’autant plus déplorable que les services de garde en milieu familial régis et subventionnés ont fait leurs preuves au Québec, avec plus de 90 000 enfants dans cette composante du réseau.
« Le gouvernement régit et surveille de près la qualité et la sécurité de ces services de garde, garantissant un niveau de service exemplaire. Le nombre de plaintes envers ces services est d’ailleurs très faible comparativement aux garderies privées. Lorsqu’on affaiblit le milieu familial public, c’est à des dizaines de milliers d’enfants que l’on nuit », conclut Valérie Grenon.