Le Conseil du trésor invité à refaire ses devoirs
La présidente de la CSQ, Sonia Ethier, a expliqué qu’il est clair que la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, qui qualifiait cette semaine son offre « d’équitable et généreuse », ne vit pas dans la même réalité que les syndicats affiliés de la Centrale.
« Après analyse attentive, nous ne pouvons que conclure que les offres qui nous ont été présentées mercredi sont de la poudre aux yeux. Ce dépôt s’apparente davantage à une opération médiatique de la part du gouvernement qu’à une réelle volonté de négocier sérieusement. En fait, nous n’avons rien trouvé qui ressemble de près ou de loin à une véritable ouverture à améliorer les conditions de travail de nos membres », constate Sonia Ethier.
Une offre qui ne répond vraiment pas aux besoins réels
Sonia Ethier ajoute que si la présidente du Conseil du trésor pensait « séduire » le personnel des réseaux scolaire, collégial et de la santé avec sa proposition, elle a eu plutôt l’effet contraire.
« Cette offre ne répond absolument pas aux besoins criants exprimés par nos membres. Ils l’ont reçue comme un sérieux manque de respect à leur égard, alors qu’ils se donnent corps et âme en éducation, en enseignement supérieur et en santé, malgré les énormes défis actuels », commente la présidente de la CSQ.
Cette dernière précise que « le gouvernement gonfle ses offres avec des sommes théoriques et temporaires, mais refuse d’accorder des marges financières significatives pour améliorer les conditions de travail sectorielles ».
Rappelons que la CSQ demande 3 % sur trois ans pour les négociations sectorielles. Les enveloppes du gouvernement sont vides, avec leur 0,36 % confirmé dans le dépôt de mercredi.
Une négociation à poursuivre
La présidente de la CSQ invite Sonia LeBel et ses conseillers à se repositionner rapidement dans cette négociation en prenant la juste mesure de la volonté inébranlable des membres de la CSQ d’améliorer significativement leurs conditions de travail, et particulièrement la surcharge, le manque de ressources et le sous-investissement dans les réseaux.
Finalement, les personnes déléguées de la CSQ ont mandaté leurs représentantes et représentants à poursuivre la négociation avec le gouvernement. Les déléguées et délégués réitèrent leur détermination à réaliser le plan d’action de la Centrale, notamment à l’égard de l’exercice des mandats de grève au moment jugé opportun.
Un message, un commentaire ?