Tiré de Entre les lignes et les mots
Nous avons publié deux autres numéros de la revue antiguerre Jenskaya Pravda : nous mettons en place un nouveau système de distribution dans les villages et nous publions le journal dans les langues des États membres de la Fédération.
Résistance féministe contre la guerre a constitué un groupe de mères, et nous avons également commencé à coopérer avec un groupe d’initiative de mères de mobilisés : nous les redirigeons vers des psychologues, des militants des droits humains et des journalistes.
Le groupe de parents de Résistance féministe contre la guerre, avec un groupe de mères de mobilisés, a lancé une lettre ouverte aux députés et une pétition correspondante à l’occasion de la fête des mères. Leur lettre commence à être connue non seulement en Russie, mais aussi dans le monde : de nombreux grands médias mondiaux l’ont citée. La pétition a atteint 29 000 signatures en une seule journée.
Notre centre d’aide aux Ukrainiennes et aux Ukrainiens déportés en Russie a récolté des fonds. Nous avons aidé des groupes de volontaires de Tchouvachie, Krasnodar et Moscou. Nous aidons également à la recherche de personnes pour accompagner les Ukrainiens et Ukrainiennes.
Nous lançons une exposition à Paris pour soutenir les femmes russes qui s’opposent à la guerre et qui défendent leur position : les prisonnières politiques, les femmes qui s’opposent aux violences policières. L’exposition est programmée pour coïncider avec l’action des Nations unies sur les « Seize jours contre la violence sexiste ».
Le 29 octobre, nous avons soutenu l’action « Retour des femmes » lancée par Memorial : dans notre version de l’action « Retour des femmes », nous avons publié les noms de femmes réfugiées et de prisonnières politiques dans plusieurs villes et pays.
Notre centre de sécurité a lancé un programme de formation à la cybersécurité pour les militants : nous suivons cette question et en rendons compte régulièrement.
Les histoires de nos militants antiguerre sont désormais formatées sous la rubrique #militants écrivent : vous pouvez nous envoyer votre histoire de résistance, et nous la mettrons progressivement en forme sous forme de fiches.
Les militantes homosexuelles de Résistance féministe contre la guerre se sont réunies dans un bureau éditorial indépendant et vont publier un zine homo- sexuel Propagande LGBT, programmé pour coïncider avec l’adoption de nouvelles lois terribles qui discriminent les personnes homosexuelles. Le zine met également en lumière l’impact de la guerre sur les homosexuel·les et leurs droits.
En plus de la pétition à l’occasion de la fête des mères, une action #letter_to_mother a été lancée : l’action est dirigée contre l’atomisation de la société russe. Les lettres suggèrent que nous devrions discuter du rôle de la guerre et de l’État dans la rupture des relations entre les générations.
À Saint-Pétersbourg, un groupe d’activistes a organisé une campagne « Vous n’étranglerez pas cette chanson, vous ne la tuerez pas », dédiée aux personnes LGBT+ en Russie.
Le centre psy lance une série de conférences-streams solidaires « Vous êtes ici » sur l’expérience collective de la guerre : suivez le programme et connectez-vous aux conférences sur notre Instagram et YouTube ! Résistance féministe contre la guerre a également lancé plusieurs groupes de soutien : un groupe de soutien pour les personnes anxieuses face à la guerre et à la mobilisation, un groupe de soutien pour les bénévoles.
Nous avons préparé des collections de films et de livres antiguerre, ainsi que des guides sur la manière d’organiser des groupes de lecture dans la plus grande sécurité : tout est fait pour que les groupes de sensibilisation antiguerre fonctionnent dans toute la Russie.
En novembre, de nombreux conflits de travail ont eu lieu entre les magasiniers de Yandex Food et leurs patrons, qui pratiquent des licenciements illégaux massifs. Avec notre aide, deux employés ont poursuivi l’entreprise et obtenu une compensation financière.
Nos sections dans 30 pays continuent leur travail ! Cette année, un grand nombre de sections ont organisé un rassemblement le 25 novembre contre les violences basées sur le genre. Elles ont également participé à des actions de solidarité avec les femmes iraniennes. Ce mois-ci, nous avons une nouvelle section en Irlande. La cellule estonienne a organisé une série d’événements de dons pour aider les réfugié·es ukrainien·nes : une conférence sur la prévention du cancer du sein et une soirée poésie.
1er décembre
Traduction Léonie Davidovitch
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