Édition du 17 décembre 2024

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Santé

Réorganisation à l'Hôpital Fleury - CSSS d'Ahuntsic et Montréal-Nord - Les infirmières auxiliaires subissent les plus grandes conséquences (FIQ)

MONTRÉAL, le 28 juill. 2015 - La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec‑- FIQ dénonce vivement le nouveau plan de réorganisation de l’Hôpital Fleury du CSSS d’Ahuntsic et Montréal-Nord maintenant intégré au CIUSSS du Nord‑de‑l’Île‑de‑Montréal. « Sous le prétexte de vouloir mettre en place de meilleures pratiques cliniques et administratives, l’employeur procède à des coupes sans une réelle analyse des conséquences sur la qualité des soins. Le nouveau plan qui sera déployé dans les prochaines semaines prévoit la suppression de 13 lits en plus de l’abolition de plusieurs postes. De surcroît, ce sont les infirmières auxiliaires qui subissent les plus grandes conséquences de cette réorganisation puisque 12 postes d’infirmières auxiliaires, dont 8 postes à l’urgence, seront supprimés », de déclarer Régine Laurent, présidente de la FIQ.

Nonobstant le fait que l’employeur a déjà exprimé sa volonté de relocaliser toutes les salariées visées par l’abolition de postes, la Fédération est révoltée par le sort réservé aux infirmières auxiliaires. « Depuis des mois, nous réclamons que chaque professionnelle en soins puisse occuper pleinement son champ de pratique de manière à mettre à profit son expertise et son expérience, et ce, en complémentarité avec ses collègues. Pourquoi serait-ce différent à l’urgence de l’Hôpital Fleury ? Pourquoi vouloir enlever toutes les infirmières auxiliaires d’un lieu aussi névralgique et surchargé ? Pour la Fédération, il ne fait aucun doute que les infirmières auxiliaires peuvent y jouer un rôle extrêmement important dans la dispensation des soins », de poursuivre madame Laurent.

La FIQ a la ferme intention de suivre de très près les prochaines étapes du déploiement de ce nouveau plan. Elle sera particulièrement attentive aux différents replacements du personnel touché par l’abolition de postes. « L’employeur souhaite replacer les professionnelles en soins visées par les coupes, mais pour le moment, on ne sait ni le moment ni l’endroit où il les replacera. Nous allons donc être vigilantes afin de nous assurer, d’une part, du respect des droits des professionnelles en soins et, d’autre part, du maintien et de l’accessibilité des services offerts à la population », de conclure la présidente.

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