Ils discuteront du contexte économique de l’acier, des enjeux communs à l’entreprise ainsi que des négociations en cours dans les différents milieux de travail. « Les compagnies sont globalisées, le syndicat doit aussi globaliser ses solidarités. C’est comme ça que nous pourrons leur faire face. Une compagnie comme ArcelorMittal doit savoir que s’il y a une bataille par exemple à Contrecoeur, ce sont les syndiqués de partout qui se tiendront les coudes. C’est le seul langage que ces compagnies comprennent », a lancé le président international des Métallos, Leo Gerard, dans son allocution d’ouverture aux militants syndicaux des usines d’ArcelorMittal en Amérique du Nord.
« Lorsque nous échangeons sur les enjeux dans chacune de nos sections locales, on voit qu’ils se ressemblent beaucoup, on parle de sous-traitance, de régime de retraite, de santé et sécurité et, bien sûr, de salaires. En collaborant sur les enjeux communs, on peut aussi dégager des solutions communes », fait valoir le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy. Il souligne que les sections locales québécoises ont déjà mis en place un « Pacte de solidarité » afin de se soutenir mutuellement en cas de conflit dans une des usines.
Le directeur canadien des Métallos, Ken Neumann renchérit : « C’est en unissant nos forces, en échangeant de l’information, en se soutenant les uns les autres que nous pourrons négocier d’égal à égal. »