« Les dernières personnes à avoir besoin d’aide actuellement au Québec, ce sont les hauts dirigeants des grandes entreprises. Grâce aux largesses des libéraux, ils ont passé des années à s’enrichir avec l’argent des contribuables. Aujourd’hui, le gouvernement Legault n’a plus le choix : il doit fermer le robinet. Alors qu’un nombre record de gens est sur le chômage et que des milliers de PME s’inquiètent pour l’avenir, les hauts dirigeants d’entreprise ne devraient pas toucher un seul dollar d’argent public sans montrer qu’ils sont eux aussi capables de se serrer la ceinture », a affirmé M. Marissal.
Québec solidaire propose :
– D’imposer un ratio 30:1 à la rémunération globale des hauts dirigeants du secteur privé dont l’entreprise reçoit l’aide de l’État. Ainsi, un PDG ne pourrait gagner plus de 30 fois le salaire de son employé le moins bien rémunéré.
– De geler la rémunération globale des hauts dirigeants d’entreprises aidées par l’État.
– D’exiger que ces entreprises publient le ratio entre le salaire le plus élevé et le moins élevé.
Le porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, veut prévenir d’autres fiascos financiers comme celui de Bombardier. « Lorsqu’on dépense l’argent des Québécoises et des Québécois, exiger des conditions, c’est le strict minimum. Il faut apprendre des erreurs commises dans la saga Bombardier et exiger que les grands patrons des entreprises privées aidées par l’État limitent leurs salaires. L’économie est en crise, ce n’est pas le temps de s’en mettre plein les poches. »
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