C’était la troisième mouture du projet de loi qui était portée à l’attention des parlementaires. « C’est d’une petitesse décourageante. Les parlementaires auraient pu accepter le principe et travailler à améliorer le projet de loi, mais ils ont préféré paralyser le processus par partisanerie », déplore le directeur québécois des Métallos, Daniel Roy.
Les Métallos avaient salué les dispositions du projet de loi en faveur de la transformation, qui auraient permis à Québec de poser des conditions aux minières désireuses d’extraire les ressources du sol québécois. Le projet de loi prévoyait aussi des mesures importantes en matière de transparence et de respect de l’environnement.
« C’est désolant de voir les partis d’opposition dire que l’économie est importante et rejeter du même souffle un projet de loi qui vise précisément à augmenter les retombées économiques découlant de l’exploitation des ressources naturelles », ajoute Daniel Roy. Il rappelle qu’une augmentation de 10% de la transformation métallique pourrait se traduire par la création de 7500 emplois, selon une récente étude de KPMG-Secor.