Après avoir exprimé leurs inquiétudes quant au dossier des régimes de retraite lors de leur rencontre avec le maire de Montréal, le 1er mai dernier, les membres du CIMM déplorent que leurs interventions demandant d’arriver à des ententes librement négociées dans le dossier du déficit des régimes de retraite n’aient pas été entendues. Le projet de loi impute tout le fardeau du déficit des régimes de retraite aux employé-es encore actifs et à celles et ceux déjà retraités. Les rentes émises à la retraite sont du salaire différé, soit une rémunération déjà consentie. Elles ont été négociées et convenues tant par les employeurs que les salarié-es. On ne peut pas décider après que le travail ait été effectué que le salaire différé qui avait été convenu soit diminué.
Les organisations syndicales membres du CIMM tiennent à manifester leur appui à la Coalition syndicale pour la libre négociation des régimes de retraite municipaux et invitent l’ensemble du mouvement syndical et de la société civile à faire de même.
À propos
Le Comité intersyndical du Montréal métropolitain, qui représente plus de 400 000 travailleuses et travailleurs, est composé d’organisations syndicales de la grande région de Montréal : L’Alliance des professeures et professeurs de Montréal (FAE), la Centrale des syndicats démocratiques (CSD), le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN, le Conseil régional FTQ Montréal métropolitain, le Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ), le Syndicat de l’enseignement de Champlain (CSQ), le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (FAE), le Syndicat de l’Enseignement de l’Ouest de Montréal (FAE), le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et le Syndicat des professionnelles et professionnels du milieu de l’éducation de Montréal (CSQ).