Le comité proposait de réexaminer la pertinence de créer un ordre professionnel des enseignants, de mettre en place un dispositif d’évaluation continue de leur travail en plus de réviser à la hausse les critères d’accès à la profession enseignante, le tout, en se permettant de critiquer le contrat de travail du personnel enseignant.
« Il est clair, pour la FSE, qu’en poussant aussi loin les recommandations sur la profession enseignante, le comité a outrepassé sans gêne son mandat administratif. Ironiquement, ce même comité recommande de mettre en lumière la performance du système scolaire québécois, victime de perceptions négatives et de préjugés. Pourtant, ce sont ces mêmes préjugés qu’ils réservent aux enseignants. À la FSE, nous avons rencontré des milliers d’enseignantes et d’enseignants pour parler de valoriser notre profession, et je peux vous affirmer que la première solution est d’écouter ce qu’ils ont à dire et de prendre en compte leur opinion. Or, le comité qui n’avait nullement à se prononcer sur la profession enseignante l’a fait en allant bien au-delà de son mandat, tout en ignorant l’opinion des premiers concernés », a fait savoir à nouveau Mme Scalabrini, qui s’attend à ce que le ministre Bolduc fasse la part des choses dans l’analyse de ces recommandations politiques.