« Les modifications du gouvernement Harper apportées au régime d’assurance-emploi comptent parmi les plus importantes offensives ayant été menées contre les droits des travailleurs et des travailleuses. Cette réforme placera des milliers Québécois-es devant le choix de devenir prestataires de l’aide sociale ou de déménager loin de chez eux pour pouvoir travailler », s’indigne André Frappier, porte-parole de Québec solidaire.
Rappelons que la ministre Finley a déclaré qu’elle souhaitait « s’assurer que les Mc Donald de ce monde n’ont pas à faire venir des travailleurs étrangers temporaires pour faire le travail que des Canadiens-nes sur l’assurance-emploi ont les compétences de faire ».
« C’est le monde à l’envers. Cette réforme va aussi obliger les prestataires à accepter un travail à un salaire jusqu’à 30% inférieur. Cela provoquera une pression à la baisse sur l’ensemble des salaires et des conditions de travail. Les grandes entreprises disposeront ainsi d’une main d’œuvre flexible et bon marché. C’est honteux », poursuit-il.
Le Québec avec les provinces maritimes, sont les régions les plus durement touchées. Les travailleurs et travailleuses saisonniers, les commerçants-es, artisans-es, sont en effet les premiers à en subir les effets.