« Dans notre vision de la protection de la langue française, le renforcement du droit de travailler en français est central. Nous constatons avec satisfaction que la ministre a décidé de légiférer en ce sens, notamment en ajoutant le droit de vivre et de travailler en français à la Charte des droits et libertés de la personne », a noté la porte-parole parlementaire de Québec solidaire.
Mme David salue aussi les mesures visant à renforcer le français comme langue de l’administration publique et du commerce. Elle s’interroge par contre sur l’absence d’annonce de ressources supplémentaires pour l’Office québécois de la langue française.
« La ministre annonce des mesures renforcées, mais encore faut-il se donner les moyens de les appliquer. Je suppose que nous en apprendrons plus à ce sujet lors du dépôt des crédits budgétaires », fait-elle valoir.
Québec solidaire voit également d’un bon œil l’enrichissement de l’enseignement du français dans les institutions secondaires et collégiales, francophones comme anglophones, et que la délivrance du diplôme devienne conditionnelle à la réussite des cours de français. La députée de Gouin accueille également positivement la volonté exprimée de développer une vision globale de l’accueil et de l’intégration des immigrants immigrantes et de clarifier les rôles des ministères et organisations qui s’en occupent.
« Il est certain que nous aurons plusieurs question et des suggestions une fois que nous aurons eu le temps de procéder à une analyse plus fine des différents changements proposés. Par exemple, nous nous interrogeons sur le rehaussement des exigences au plan de la connaissance du français pour les personnes qui font une demande d’immigration. Risquons-nous de priver le Québec d’immigrants et immigrantes de qualité qui auraient besoin de parfaire leur connaissance du français une fois arrivés ? »
SOURCE : Aile parlementaire de Québec solidaire