« Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est que ce rapport rejoint les résultats d’un sondage de la FTQ publié à l’automne 2018 indiquant que 51 % de la population estimait que la situation du français au Québec s’est détériorée en 10 ans. Le gouvernement de la CAQ doit prendre acte de ces résultats et reprendre en main la question de l’avenir du français au Québec. Quinze années de négligence libérale nous conduisent à cette situation. Le gouvernement doit agir rapidement et mettre en place un plan d’action concret et réaliste. C’est plus que jamais nécessaire », déclare le président de la FTQ, Daniel Boyer.
« Des campagnes musclées de promotion du français doivent être mises en œuvre, particulièrement chez les personnes immigrantes et chez les jeunes. À la FTQ, nous travaillons à la défense du français depuis plus de 50 ans, alors que la centrale adoptait en 1969 sa première politique linguistique. Nous sommes également très actifs dans les milieux de travail par nos comités de francisation. Mais nous ne pouvons pas tout faire seuls, c’est pourquoi nous avons besoin, tout comme la société québécoise, de sentir que le gouvernement met tout en œuvre pour faire du français la langue du Québec et donne aux organismes publics, comme l’Office québécois de la langue française, les ressources nécessaires afin qu’ils puissent jouer pleinement leurs rôles et accomplir leurs mandats », conclut le président de la FTQ.
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