Montréal, le 20 juin 2011 – À peine deux mois après avoir été élu au sein d’un gouvernement majoritaire, Stephen Harper choisit de briser les rapports de force entre la partie patronale et le mouvement syndical. Le gouvernement Harper vient de déposer une loi spéciale afin de forcer le retour au travail des 48 000 employés des postes et qui impose un arbitrage des conditions de travail avec une commande de casser le syndicat.
« Ce geste sans précédent dévoile le vrai visage des conservateurs en matière de relations de travail. Par ce coup de force contre les travailleurs et les travailleuses, le masque tombe dévoilant le vrai visage des conservateurs », s’indigne Michel Arsenault, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).
« Les travailleurs et les travailleuses des postes sont pris en otage avec cette loi. Un contrat de travail, ça ne se négocie pas avec un fusil sur la tempe ! Postes Canada souhaite depuis le début de cette négociation en arriver à une loi spéciale. Alors que l’approche des postiers était basée sur le respect de la population avec des grèves tournantes, Postes Canada a agi de mauvaise foi en réduisant la distribution du courrier, puis en décrétant un lock-out », conclut M. Arsenault.
Au cours des prochaines heures, partout au Québec, les affiliés de la FTQ se rendront sur les lignes de piquetage afin de démontrer leur solidarité envers les travailleurs de Postes Canada.