« Plus de 100 locataires se sont installés pacifiquement pour camper au centre-ville il y a quelques heures afin de dénoncer les coupes dans le logement social de la part des deux paliers de gouvernement. Moins de trente minutes après leur arrivée, le SPVM a procédé à l’avis d’expulsion et a effectué quelques arrestations. Quand plus de 250 000 personnes sont incapables de payer leur logement au Québec et que les gouvernements provincial et fédéral font la sourde oreille devant leurs besoins criants, camper dans un lieu public pour rappeler leur devoir aux ministres est un moyen légitime pour se faire entendre.
En procédant à ces arrestations, on essaie de dissuader des citoyens et citoyennes de s’exprimer librement. Ces locataires campeurs n’ont rien à se reprocher, ils ont seulement voulu défendre leur droit à vivre dans des conditions dignes. On voit bien que le fait que certaines personnes utilisent leur liberté d’expression et de manifestation dérange », observe la députée.